Acouphènes - un silence assourdissant

Les acouphènes ne sont pas reconnus actuellement parmi les handicaps invisibles. Pourtant, selon les estimations réalisées en 2018 par l’association de JNA en France,16 millions de personnes en souffrent, ce qui représente à peu près un quart de la population.

Un bourdonnement, des bruits que seules les personnes concernées peuvent entendre, perturbent souvent leur quotidien. En conséquence certaines s’isolent, car ces sons parasites entraînent des difficultés à comprendre ou même entendre leur interlocuteur. Des difficultés à trouver le sommeil voire des insomnies s'ajoutent, entraînant fatigue chronique et irritabilité.

On comprendra alors que les acouphènes impactent la vie familiale et les loisirs.

L’origine des acouphènes

Selon le site « traiter-acouphène.fr », dans 90% des cas, les acouphènes proviendraient d’une altération des cellules sensorielles qui tapissent l’oreille interne. Ces lésions cellulaires peuvent provenir d’un traumatisme acoustique (concert, boîte de nuit, pétard, bricolage), d’une infection, du vieillissement du système auditif ou bien d'un cumul de plusieurs de ces facteurs. Parmi les causes, on peut trouver aussi des chocs émotionnels, et selon certaines sources, notre environnement électromagnétique.

 Y a-t-il des solutions ?

Les médecins généralistes et les médecins ORL peuvent vous orienter. Mais les enquêtes de l’association JNA révèlent qu'en grande majorité les personnes prennent les acouphènes pour une fatalité et ne consultent pas, pensant qu’il n'y a pas d'issue. Beaucoup de personnes concernées constatent qu'il n’existe pas de solution unique efficace pour tout le monde, d'où l'utilité d'identifier les différentes possibilités de soulagement offertes par certaines pratiques alternatives : la MTC (médecine traditionnelle chinoise), la sophrologie, le Qi gong, l’ostéopathie, le magnétisme et les soins énergétiques, la kinésiologie et l’acupuncture, ainsi que l’EFT, l’EMDR, la géobiologie... Chaque discipline cherche les causes selon sa propre base de données. C’est pour cela qu’il faut s’informer, tester et poursuivre l'exploration de solutions.

N’attendons pas… Il vaut mieux prévenir que guérir

Il a été observé un rapport entre l’apparition des acouphènes et la baisse de l’audition : cela implique de savoir comment protéger notre ouïe. Les méthodes les plus simples de prévention sont par exemple :

- s’éloigner des sources sonores (enceintes acoustiques) et des lieux bruyants.

- contrôler, adapter le niveau sonore de sa chaîne Hi-fi, de son baladeur, etc.

- ne pas écouter de musique avec un casque ou des écouteurs dans les transports en commun ou en voiture (ce sont des décibels supplémentaires qui augmentent le risque de fatigue auditive).

Et concrètement, comment peut-on agir ? J’ai cherché des réponses dans les techniques avec lesquelles je travaille régulièrement, je souhaite les partager avec vous.

Le Qi gong

Ces exercices fonctionnent de manière préventive, et ils peuvent aussi procurer un effet immédiat de soulagement des acouphènes. Ce qui compte, dans le Qi gong, c’est l’assiduité : chaque jour un petit moment de pratique.

Le Tambour céleste – variante 1

• Avec votre index, appuyez sur le tragus, la partie de cartilage qui se trouve à l’entrée du conduit auditif. Vous entendez un bruit semblable à une chute d’eau.
• Puis, avec le majeur, tapotez doucement sur l’ongle de l’index entre 12 et 36 fois
• Accordez-vous un moment du repos et recommencez. Répétez 3 fois en tout.

Si vous pratiquez cet exercice pendant plusieurs jours, vous remarquerez le changement du bruit de la « chute d’eau ». Il peut s’atténuer, voire disparaître.  Image - variante 1

Le Tambour céleste – variante 2

• Couvrez vos oreilles avec vos paumes, vos doigts vers l'arrière du crâne.
• Posez vos index appuyés sur les majeurs, laissez-les glisser et retomber. Cela produit un frappement qui résonne sourdement dans le crâne. Faites trois séries de tambourinage.

Automassages

Voici quelques points à masser qui sont reliés à l'audition et à des organes, comme le foie et les reins.

• On masse tout le pavillon de l’oreille
• Autour de l’oreille : On laisse glisser l’oreille entre le majeur et l’annulaire.

• Les points concrets sur le crâne
   

Si les acouphènes sont trop forts, vous pouvez masser certains points sur les pieds :

• entre le gros et le 2ème orteil : Point 2F (Utilisé aussi en cas des maladies des yeux, de la gorge prise, de l'insomnie, de l'hypertension, et pour harmoniser le fonctionnement des intestins.

• Point 3F ( Utilisé aussi pour traiter les troubles de vision, des migraines, de l'insomnie, en cas des douleurs articulaires)

•  au-dessus de la malléole

• 3 TR  utilisé aussi en cas de surdité, des douleurs des temples, du trouble de vision, de l'otite
• 4 GI tonifie l'énergie du foie, évacue les tensions accumulées sur la tête, favorise le fonctionnement des intestins

• Dans la médecine chinoise traditionnelle, pour soulager les acouphènes, on stimule les points liés aux reins, à la rate et à la vésicule biliaire. Le Qi gong propose un grand nombre de mouvements qui massent et détendent ces organes. Un bon exemple est l’enchaînement des Cinq animaux (voir les mouvements ici. )

Géobiologie et CEM

L'espace de vie ou de travail semble associé, pour certaines personnes, à l’origine des acouphènes, en fonction de leur patrimoine génétique et selon la durée et l'importance de l'exposition aux champs électromagnétiques. Ceux-ci sont générés par les appareils électroniques de notre environnement.

Une des sources de pollution électromagnétique vient de nos téléphones portables qui rayonnent sur notre nerf acoustique. Pour le protéger, utilisez des casques ou des oreillettes spécifiques, de préférence filaires.

Pour comprendre le fonctionnement de ces champs, voici un article dédié écrit par Serge Labbaye, géobiologue qui étudie ce type de nuisance : Découvrez l'effet des pollutions électromagnétiques sur notre corps - par ici.

Alimentation qui "nourrit" nos oreilles et le cerveau en cas des acouphènes

• agrumes
• cacao, chocolat noir
• noix
• passifleur, mélisse
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